Parcours de formation : Noura Ben Slama

Nouvelle saison, nouvelle rubrique ! Aux côtés de « Sortie de vestiaires » notre rubrique mensuelle qui s’intéresse à ce que sont devenus nos joueurs et joueuses professionnelles retraité(e)s, « Parcours de formation » part à la rencontre de handballeurs et de handballeuses étudiant(e)s ou récemment diplômé(e)s qui nous présentent leur formation, leur école, leur cheminement.
Et c’est Noura Ben Slama, gardienne de but notamment passée par le club de Dijon, qui inaugure la rubrique et nous présente son parcours de formation au CESNI, école de commerce de Chambéry.

De la Stella St Maur à… la Stella St Maur. C’est là-bas que Noura débute le handball et c’est auprès du club val marnais qu’elle assure une dernière saison avec une triple casquette : handballeuse professionnelle, étudiante et responsable commerciale.

Entre temps, la gardienne n’a pas chômé : elle débute sa carrière professionnelle au club d’Issy Paris où elle fait ses premières gammes en 1ère division et en Coupe EHF. En 2009, malgré de bons résultats sportifs le club est rétrogradé en 2ème division pour raisons financières : l’occasion pour Noura de goûter 2 saisons à l’aventure espagnole du côté du club d’Alcobendas. En 2013, retour en France, à Bègles pour deux saisons, avant de poser ses valises à Dijon (2013-2019).

Pendant des années, faire des études n’est pas vraiment au centre des priorités de Noura. « J’ai entamé pleins de choses, mais je n’ai rien terminé : un BPJEPS quand j’étais à Paris, une licence d’espagnol pendant mes années bordelaises. Ça ne me plaisait pas, ou alors je devais changer de club et de pays… en fait je ne savais pas ce que je voulais faire vraiment » se souvient-elle.

Jusqu’au jour où, aux abords de ses 30 ans et soutenue par le club de Dijon, Noura décide de faire un bilan de compétences : « À l’âge que j’avais je ne pouvais plus me tromper. J’ai fait un bilan de compétences pour y voir plus clair sur ce que je voulais faire, vers quoi je voulais me diriger. Je l’ai fait, accompagnée par le club de Dijon. Il faut dire que le club de Dijon m’a beaucoup aidée sur ce double-projet. D’ailleurs c’est grâce à Vincent Fournier, responsable communication et commercial mais qui fait un peu tout aussi (rires) que ça m’a donné envie de faire ce qu’il faisait. Mais moi je suis intéressée davantage par l’aspect commercial que communication. Et puis ça avait l’avantage de me faire rester dans le monde du handball » précise l’intéressée.

Alors que Noura y voit désormais plus clair sur le secteur dans lequel elle veut travailler, c’est au détour d’une réunion AJPH qu’elle découvre sa future école : « C’est Benoît Henry (ndlr. : directeur de l’AJPH) qui nous a présenté le CESNI dans une réunion AJPH qu’on avait faite y a deux ans. Ça m’a attiré, ils avaient des formations axées sur le commercial dans le secteur sportif » raconte Noura.

Noura se rapproche alors du CESNI, et son choix se porte sur le Bachelor Responsable de développement de clientèle option commercialisation de produits et services sportifs. Depuis, la gardienne ne regrette pas ce choix : « C’est génial : au CESNI j’ai trouvé une école qui s’adapte complétement à nos vies de sportifs. Ils s’adaptent à nos horaires, ils s’adaptent aux aléas si on se blesse et qu’on doit aller voir le kiné par exemple, il y a une très grande flexibilité. Les professeurs sont hyper disponibles, par mail, par téléphone, si on ne comprend pas quelque chose, ils nous répondent hyper vite. La plateforme est géniale, très simple. Et en matière d’accompagnement et d’administratif, Stéphanie (ndlr : Stéphanie Vallet, conseillère formations e learning au CESNI) nous appelle chaque semaine et nous aide beaucoup ».

Marketing, vente et actions commerciales, gestion, communication, management, Noura s’épanouie dans ce qu’elle étudie : « C’est vraiment intéressant. C’est une formation à distance, mais tous les deux mois il y a une obligation présentielle, donc on va à Chambéry. C’est bien comme rythme et puis moi j’en avais parlé à Dijon, ils ont été top et me libéraient sans soucis. » précise-t-elle.

En juin dernier, Noura fait le choix de partir de Dijon : « Physiquement, ça devenait compliqué pour moi de jouer en 1ère division, de m’entraîner autant. Et puis j’arrivais sur mes 34 ans donc l’idée c’était que le hand prenne moins de place et que je puisse acquérir de l’expérience professionnelle ». Noura se met alors en recherche d’un club qui recherche aussi bien une gardienne de but qu’une responsable commerciale. Finalement c’est le projet du club de la Stella St-Maur qui l’a séduit : « Ils ont un super projet de monter en Ligue Butagaz Energie dans 2 ans. J’ai beaucoup parlé avec Angélique Spincer avec qui j’ai d’ailleurs beaucoup joué et que je connais depuis petite, et on est tombé d’accord. » raconte l’intéressée. « Et puis quand on approche de sa fin de carrière, c’est aussi important de se rapprocher de sa famille et ses amis, ce n’est pas une période forcément facile à vivre pour les sportifs, on a besoin d’être entouré, donc ça a pesé dans mon choix » ajoute Noura.

Depuis septembre 2019, Noura s’emploie donc à jongler entre ses trois casquettes : mi-temps de joueuse, mi-temps sur des missions commerciales et étudiante en dernière année de Bachelor. « Dans ma tête c’est ma dernière année de joueuse, même si on ne sait jamais ce qui peut se passer, mais je sais que derrière j’aurais ce poste de commercial, et c’est top ».  

Un dernier conseil pour la route ?

« Pendant un moment je n’ai fait que du hand. Mais je me suis rendue compte de la chance qu’on avait de pouvoir faire des formations à côté, de pouvoir être aidé financièrement, et surtout on a du temps libre, on peut étudier. Une carrière ça va très vite. Moi je me rappelle encore de mes débuts, quand je faisais tout et n’importe quoi, que c’était génial la vie. Ensuite j’ai eu la chance de rencontrer le CESNI, et de trouver ma voie même tardivement, quand j’avais 30 ans. C’est aussi important d’en parler autour de nous, à l’AJPH, à son club. Moi je sais qu’à Dijon ils sont géniaux sur l’accompagnement, la reconversion. Je les remercie vraiment. Et puis je recommande évidemment le CESNI qui s’adapte à nos rythmes de sportifs. »   

Anne-Laure Michel

Crédit photo : S. Pillaud / LFH

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